Auteur : Raymond Khoury

Références bibliographiques : ( lien )

L'histoire démarre très mal : un vernissage au Metropolitan museum. Le Vatican y expose quelques uns de ses trésors. Jusque là, tout va bien. Sauf que quatre cavaliers débarquent, sèment la panique et font un carnage en même temps que main basse sur des pièces exceptionnelles. Heureusement pour nous lecteurs sensibles, cette boucherie est l'unique du livre. La police de New-York mène l'enquête et interroge Tess, archéologue de métier, présente avec sa mère et sa fille lors des événements.

En alternance, nous découvrons des épisodes au XIV°siècle lors de la chute des Templiers. Tess suit ses propres pistes parallèles à celles de la police. Mais elle n'est pas la seule. Les cavaliers cambrioleurs sont retrouvés les uns après les autres, morts... Enfin, trois sur quatre. La police court toujours. Tess fouine. Elle trouve que son métier est assez proche de celui d'enquêteur. D'ailleurs elle se met en danger puisqu'elle remonte une piste fructueuse.

Nous découvrons petit à petit la nature du trésor des Templiers. Enfin, une énième hypothèse sur ce que pourrait être ce trésor, sur l'endroit où il est caché, sur sa portée universelle... Comme dans 'Le testament des siècles' (et bien d'autres romans), on y découvre un Vatican loin d'être tout blanc (ni tout noir non plus). On y explore la nature humaine, ses forces et ses faiblesses. L'amour aussi !

Un roman peut-être un peu fade après 'Le triangle secret', 'Le testament des siècles' ou même 'Iacobus'. Cependant, il a ses propres qualités. Il aborde le sujet sous un angle différent et apporte une variante originale sur le thème. Aux U.S.A, quand on est universitaire, le sujet des Templiers semble suicidaire. Je ne sais pas s'il en est de même en France. Ne serait-ce que parce qu'ils sont nés, ont vécu et prospéré chez nous. En attendant le sujet me plait et, je me répète, cette variante apporte une tonalité originale.

Vous voilà prévenus. Il laisse un souvenir agréable. A part un sursaut final que je trouve d'assez mauvais goût. Mais cela ne concerne peut-être que moi. J'aime bien quand on sait s'arrêter. Peut-être que je ne suis pas sensible à ce genre de... [cherche le mot] ... morale (?) qui s'attarde pour s'assurer que tout le monde a compris son point de vue.

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