Auteur : Daniel Pennac

Références bibliographiques : ( lien )

Quatrième volet mettant en scène la tribu Malaussène, cet opus nous les propulse au théâtre sur la scène du dernier cinéma vivant de Bellevile : le Zèbre. Sous la direction de Jérémy, qui plus est. Et ce coup-ci, Benjamin se frotte au monde du cinéma justement. Producteur de pellicule, producteurs, projectionniste, amateurs. Toute la chaîne y passe.

La reine Zabo a encouragé Jérémy dans ses velléités d'écrire. Et Julie attend un heureux événement ! Le commissaire Coudrier va prendre sa retraite pendant que son gendre va prendre sa relève. Tout fout le camp, non ? Et le gynécologue de Julie n'est autre que l'accoucheur des stars : Matthias Fraenkhel. Dont les parents sont respectivement un oeil et une oreille mécaniques. Son père fixe tout sur pellicule assisté de la mère qui enregistre chaque instant sur magnétophone.

Pendant ce temps, un mystérieux chirurgien découpe des prostitués (protégées) de la fille adoptive d'oncle Thian. Cette histoire intéresse les policiers au titre des moeurs, crimes et autres châtiments. Parce qu'il y a un collectionneur de tatouages derrière tout ça. Sans oublier le fils de Matthias, le célèbre Barnabooth : le contraire du cinéma. Il efface. Tout. Monuments, personnes, lui-même. Il est devenu comme invisible.

J'ai trouvé ce roman un peu long à démarrer. Il est plus épais que les précédents. Mais tout aussi de personnages pittoresques comme Cissou la neige, Suzanne O'Zyeux bleux, Graine d'huissier, un médecin légiste accoucheur, une bonne soeur vierge enceinte et toute une galerie haute en couleur. Benjamin prépare sa descendance avant même son arrivée au monde. Vous l'avez compris, tout l'humour caractéristique de Pennac.

Une nouvelle épopée qui montre un nouvel aspect (plusieurs même) des bassesses humaines et de l'indéfectible optimisme du bouc émissaire. Bouc qui sort pour la première fois de sa vie de la capitale. Pas forcément pour son plus grand bien, d'ailleurs. Heureusement que des anges veillent sur lui et sa monstrueuse propension à attirer les ennuis autant que les soupçons. Tout est bien qui finit bien. De façon inattendue et plutôt illogique, je trouve. Mais ce n'est que mon avis.

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