Auteur : Daniel Pennac

Références bibliographiques : ( lien )

Troisième tome de (sur ? avec ?) la tribu Malaucène, La petite marchande de prose nous plonge dans l'univers (impitoyable ?) de l'édition et de l'écriture. Cela s'ouvre sur une scène anthologique : un directeur de publication soulevé avec son fauteuil par un auteur dont un manuscrit a été refusé. Toujours avec autant d'humour, nous découvrons un Belleville comme un village cosmopolite, solidaire et typique.

Rempli de péripéties aussi incroyables que savoureuses, le livre raconte l'histoire de personnes hautes en couleurs. Il y a des morts, des soupçons, des vengeances mais surtout un immense amour des livres et de l'écriture en plus de l'édition. Malgré le cinéma, le cynisme et un sinophile (si si !) les métiers de l'édition sont mis à l'honneur autour d'un Malaucène impuissant à faire avancer l'intrigue mais toujours aussi débordant d'amour pour son amie, sa famille et l'humanité toute entière.

Que dire sans déflorer ? Faire une liste des personnages croisés, suivis ? Un inventaire des situations abracadabrantes ? Donner le nom du bébé qui naîtra au cours de ces aventures ? Je ne crois pas... Ceux qui aiment Pennac et son humour en auront pour leur amour. Ceux qui ont envie d'aborder le genre policier par la face drôle auront tiré le bon numéro. Même dans le désordre, cette série se lit avec délices. Je l'ai entamée par le deuxième opus, par le titre alléché (la fée carabine). Et je suis enchanté par chacun des titres (livres entiers, hein) que j'ai pu lire.

J'ai réussi à mettre la main sur les tomes I et IV. Je vous en parlerai ici quand je les aurai lus (et que j'aurai rendu compte de ceux que j'ai finis avant). Malgré mon impatience à les ouvrir, j'essaie d'autres univers entretemps. Il faut savoir varier les plaisirs, non ?

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