Auteur : Gordon Zola

Références bibliographiques : ( lien )

C'est la nième enquête menée par le commissaire Guillaume Suitaume (assisté de Purdey Prune). Je n'ai pas envie de chercher la combientième (quantième ?). Certainement parce que je n'en lirai pas d'autre. Non que l'intrigue soit désagréable. Mais la quantité de jeux de mots, calembours et autres pitreries par phrase m'est indigeste. Il y en a environ trois par phrase, je dirais. Bon, passons à l'histoire, je vous donnerai mon avis après.

Une correctrice aux éditions Flemmarion retrouve un cadavre dans l'appartement voisin du sien. Cadavre entièrement picoré par des pigeons... Original, non ? Pendant ce temps, des auteurs à succès (ayant trop de succès par rapport à la qualité de leurs écrits ?) sont enlevés par un mystérieux Bec. L'originalité se poursuit, non ? Le commissaire Suitaume est appelé à résoudre ces énigmes. Sont-elles liées ? Gagné ! Vous avez deviné !

On suit Purdey Prune la langue pendante derrière ses rondeurs alléchantes. Les déductions savantes du commissaire nous laissent pantois. Les situations sont originales et adoptent un point de vue peu fréquent (à mon regard plutôt néophyte). La philosophie du "Quand ce qui prête à rire donne à réfléchir" est plutôt respectée. Alors pourquoi boudé-je mon plaisir ?

Parce que ça ne me fait pas rire... Même si ça me donne bien à penser, la première partie de la maxime ne marche pas pour moi. Aurais-je un humour mal placé ? Snobinard ? Je ne crois pas. Des films comme "Y a-t-il un ..." me font rire. D'autres plus ou moins fins aussi. Alors ? La quantité tue la qualité dans cet ouvrage, je trouve. Je lui retiens des qualités d'originalité et d'humour (si si). Mais il ne m'a pas fait rire (contrairement à ce qu'affirme le prologue). Donc, un ouvrage à réserver à ceux qui ont le même humour que l'auteur. Ou à ceux qui savent passer au-delà. Vous voilà prévenus.

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