Auteur : Didier Convard

Références bibliographiques : ( lien )

Tiré (novelisation) de la bande dessinée homonyme (7 tomes), ce roman raconte les aventures d'un scientifique sur les traces de manuscrits de la mer morte. Il n'est pas seul sur cette piste; son 'frère' franc-maçon partage sa passion et le précède même sur ce chemin périlleux. De trop près car son cadavre est retrouvé dans une chambre d'hôtel à Paris.

Bouleversé, le scientifique (Didier Mosèle) poursuit l'enquête à la fois sur les traces de son ami (et 'jumeau' en franc-maçonnerie). Aidé par la veuve de son ami, il remonte le temps suivant les écrits et indices laissés par les Templiers, les Cathares jusqu'aux premiers jours de la chrétienté. Le docteur Herz, vénérable maître de sa loge, (le président) lui fournit les indices au compte-goutte, semblant tirer les ficelles d'une troublante mise en scène.

Suivront d'autres meurtres, poursuites et découvertes étranges qui prouveront, une fois de plus, que les dogmes n'aiment pas être secoués sur leurs assises. L'histoire est prenante, l'hypothèse intéressante et l'action garde un rythme soutenu. Les soupçons sont tellements forts que Mosèle ne peut faire confiance à personne (ou presque) et cela rend l'ambiance oppressante. En parlant d'ambiance, je n'ai pas l'impression que le roman apporte beaucoup par rapport à la bande dessinnée. Même si l'auteur insiste sur les odeurs, les bruits et autres sentiments qu'un dessin ne peut retranscrire, je ne suis pas certain que l'intrigue y gagne en épaisseur (mais ce point de vue n'engage que moi).

En bref, un bon roman pour ceux qui font une allergie aux dessins avec des bulles dedans. Des événements (anecdotes ?) historiques qui nous font (re)visiter notre passé, des hypothèses qui méritent le détour même si un certain Code a mis ce genre au goût du jour, le tout mis en mouvement par un supense policier. Que demandent de plus les amateurs de polar historico-ésotérique ?

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